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Centre L'agriculture de conservation à l'honneur chez Agropithiviers

Pendant plus de quatre heures, Konrad Schreiber, de l'Institut de l'agriculture durable (IAD), a évoqué l'agriculture de conservation auprès d'une quarantaine d'adhérents de la coopérative. © A. RICHARD Pendant plus de quatre heures, Konrad Schreiber, de l'Institut de l'agriculture durable (IAD), a évoqué l'agriculture de conservation auprès d'une quarantaine d'adhérents de la coopérative. © A. RICHARD

Pour accompagner ses adhérents vers l'agriculture de conservation, la coopérative de Pithiviers (Loiret) a organisé une réunion, le 2 mai, avec l'agronome expert de la question, Konrad Schreiber.

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« Nous avons de plus en plus d'adhérents qui souhaitent aller vers l'agriculture de conservation. Même s'ils ne sont pas majoritaires, c'est notre rôle de les accompagner », lance Lucie Taudon-Vallier, responsable agro-marketing à Agropithiviers.

L'agriculture de conservation repose sur trois principes : le non-travail du sol, une couverture permanente des sols et une rotation de longue durée. Pour approfondir la question, Agropithiviers a donc invité Konrad Schreiber. Pendant plus de quatre heures, l'agronome de l'Institut de l'agriculture durable (IAD) a passionné la quarantaine d'agriculteurs qui s'était déplacée. Enthousiastes ou dubitatifs, voire sceptiques sur la question des limaces, les agriculteurs ont réagi aux propos de l'agronome, car ces pratiques ne sont pas courantes au coeur de la Beauce.

« C'est aussi notre rôle de favoriser l'échange et de bousculer les idées reçues. En continuant dans l'agriculture traditionnelle, on va dans le mur, ajoute Lucie Taudon-Vallier. Il faut prendre un virage. Peut-être que ce sera l'agriculture de conservation pour certains. Ce qui est sûr c'est qu'il faut que l'on évolue. »

Former les TC

Agropithiviers souhaite former ses technico-commerciaux auprès de l'Institut de l'agriculture durable et envisage de créer des groupes d'agriculteurs. Le but est d'accompagner ses adhérents de la réflexion jusqu'à l'investissement. Pourquoi pas les aider à monter une Cuma pour acheter un semoir en commun ? Toutes les pistes sont ouvertes. Un premier groupe devrait se lancer en septembre.

Aude Richard  

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